Posté par Alain Moundoumba, le 25 novembre 2023
Une délégation du Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL), conduite par son président Thierry Mebale Ekouaghe, a été reçue, le mercredi 22 novembre 2023, au siège de la HAC. Il s’est agi au cours de cette visite de solliciter un moratoire permettant aux médias en ligne de se mettre en règle avec les textes en vigueur.
Par Alain Moundoumba
La rencontre mercredi dernier entre le CPPPL (Cercle des patrons de la presse en ligne) et la Haute Autorité de la Communication (HAC) fait suite à la demande d’audience adressée par ce regroupement des médias, consécutivement à la publication dans le journal l’Union, le 25 octobre 2023, du communiqué de la HAC listant 135 journaux en ligne en situation irrégulière et les enjoignant de régulariser leur situation juridique et administrative dans un délai de 30 jours. La demande d’audience du CPPPL avait donc pour principal objet, la sollicitation auprès du Régulateur des médias au GGabon d’un moratoire, à l’effet de permettre à ces journaux illégaux de se mettre en règle.
Au cours de cet échange avec les conseillers membres de la Haute Autorité de la Communication, et en présence du président de cette institution, Ngoyo Moussavou, le CPPPL a réitéré sa requête en sollicitant la mansuétude de la HAC. A la suite de cette demande, le président de ce regroupement de médias a exposé les difficultés que traverse le secteur de la presse en ligne au Gabon.
Notamment, l’accès à la publicité et le Code de la communication jugé peu incitatif à la création d’entreprise de presse au Gabon. En répons de à ces préoccupations, le président de la HAC ainsi que les conseillers membres se sont montrés très réceptifs et ont également saisi l’occasion de cette rencontre pour sensibiliser les journalistes membres du CPPPL sur leur rôle et leur responsabilité citoyenne dans une société comme la nôtre où la démocratique est encore en construction.
De même, il leur a été signifié que le rappel à se conformer à la loi qui leur est fait par la HAC n’est nullement une tentative de musèlement ou de bâillonnement de la presse. Bien au contraire, cette démarche procède de la volonté de la Haute Autorité de la Communication de créer un cadre assaini d’expression et d’exercice de la presse au Gabon, conformément au Code de la communication, notamment dans le domaine sensible de la presse numérique.
À l’issue des échanges qui se sont déroulés dans un climat plutôt convivial et empreint de respect mutuel, le collège des conseillers membres a décidé, à l’unanimité, de proroger le délai d’un (1) mois initialement accordé aux 135 journaux en ligne illégaux, jusqu’au 31 décembre 2023 prochain, non sans insister sur le fait immuable que la HAC demeurera ferme quant au respect de la loi par les médias qu’elle régule en République gabonaise.
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25/11/2023 à 11:12
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